Alors que Le Petit Larousse et Le Petit Robert viennent d’annoncer les nouveaux mots qui entreront dans leur édition 2020, dont plusieurs issus du monde de l’entreprise, Les Lundis du Leadership Disney s’intéressent cette semaine au “langage corporate”.
Les lundis du leadership : Parlez-vous Disney ?
Comme la plupart des entreprises, Disney France est un monde à part avec des acronymes (LSM, DMC et autres AOP) et des expressions, souvent issues du monde anglophone (Shareable, Town Hall, hardline/softline etc.) qui lui sont propres. “Chaque groupe professionnel se crée un jargon”, note René Lenoir, auteur de “Brèves de couloir”. “Ces mots désignent des techniques qui permettent à chacun d’être précis et rapide. Mais c’est aussi une façon d’affirmer sa connaissance”.
Rien de nouveau à cela : il y a des siècles, les bouchers ont joué les précurseurs avec le louchébem, un argot inventif et fleuri qui leur est particulier et qu’ils utilisent encore ! Maîtriser le “Disneyspeak” est donc un passage obligé pour l’intégration de tout nouveau collaborateur. “Adopter ce vocabulaire, cela permet de se sentir plus légitime dans un métier que l’on découvre”, précise François Coulomb, dans son ouvrage “Les Mots de l’Entreprise”. “Cela crée un périmètre qui délimite un univers, qui façonne une identité”.
Il faut cependant veiller à ce que ces mots ne deviennent pas des… maux, en étant trop cryptiques ou excluants. Au-delà de certains anglicismes qui peuvent énerver vos interlocuteurs externes mais leur restent compréhensibles (debrief ou conf call finiront bien par entrer dans le dictionnaire !), il y a des termes spécifiques qu’il est nécessaire d’éviter en dehors des heures du travail, au risque de ne pas être compris… ou de se résoudre à ne plus avoir de vie sociale !
Mais Disney n’étant pas une marque comme les autres, certaines personnes à l’extérieur font au contraire tout pour maîtriser son vocabulaire intrinsèque. “Cela concerne notamment les fans des parcs à thèmes”, révèle Sébastien Durand, spécialiste de la pop culture et du storytelling. “Ils montrent ainsi leur attachement à Disney en utilisant le vocabulaire inventé par Walt, comme “Imagineer” pour concepteur, parlent de “characters” à propos des personnages et désignent les attractions par leurs acronymes – “BTM”, “ToT” etc. – comme de vrais collaborateurs, pardon, comme de vrais “Cast Members” !”. N’est-ce pas souvent par amour qu’on apprend le plus vite et le mieux une langue étrangère ?
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